Nés de la révolution du digital, les DNVB, ou Digital Native Vertical Brands, tels que Le Slip français ou Jimmy Fairly, transforment les standards du marché et se réapproprient la chaîne de valeur. Nouveaux acteurs de l’économie, ces entreprises mettent le consommateur au centre du processus de création du produit. Transparence, confiance et absence de démarche publicitaire sont les points clés de leur stratégie. L’essentiel de leur communication s’appuie sur une communauté active et loyale. La popularité de ces marques témoigne de la volonté des clients de reprendre le contrôle de leur consommation. L’un des meilleurs exemples de DNVB est La Marque du consommateur, "C’est qui le patron".
"C’est qui le patron" est un pari lancé par Nicolas Chabanne à la suite de la crise laitière de 2016. Le concept est simple : les consommateurs rédigent et votent le cahier des charges et conviennent d’une rémunération juste pour les producteurs. Pari réussi puisque aujourd’hui La Marque du consommateur représente 50 million de briques de lait vendu par an et 14 million de consommateurs. En seulement quatre ans, la marque a diversifié sa gamme avec de nouveaux produits (oeufs, chocolat, miel, beurre, etc) et s’est étendue à de nouveau pays (Maroc, Italie, Grèce, etc).
"C’est qui le patron", c’est avant tout une aventure humaine. En plus de soutenir les producteurs grâce à son concept, les sociétaires ont voté pour reverser les gains additionnels de la marque à un fond de soutien solidaire durant la période de crise de la Covid-19. Ce succès prouve l’importance pour le client d’avoir une consommation responsable, équitable et durable. Un pied de nez fait à un système qui pousse à la surconsommation.
Beaucoup s’accordent à dire que les DNVB sont l’avenir du retail et la croissance d’entreprise comme "C’est qui le patron" appuie leur dire. Une évolution du commerce axée sur le consommateur et l’humain, des valeurs séduisantes que nous partageons chez Popcom.
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